jeudi 18 juin 2009

Les sit&go turbo, oui merci

Après avoir écouté SPAM, lu des choses à droite et à gauche, et sans vouloir participer au lynchage collectif orchestré par des joueurs n’ayant pas lu l’ouvrage de JeanPaul ….

Mais bon, ce n’est pas mon propos, et je reprends volontiers les propos de Jean-Paul, le poker est un milieu impitoyable, qui n’est ni juste, ni angélique.

Et si, comme tout porte à le penser, les autorités étatiques vont imposer en 2010 pour seule source de poker admise, le freeroll payant, le bouquin de Jean-Paul fera sans doute autorité et sa fortune. J’y reviendrai dans un futur post, non pas sur la fortune de Jupiter, mais bien sur les choix de nos gouvernants. GG Jup.

Donc pour revenir à mes moutons je vais tâcher de finir ma première phrase sans digression.

Après avoir donc écouté SPAM, (etc ) j’ai retenu les propos sensés de Sylvain qui n’ont pas eu d’écho ou du moins l’écho qu’ils méritaient (ou alors je suis vraiment sourd).

Sylvain a émis l’idée que se généralisait la tendance de voir des sit&go à cadence lente finir en mode push or fold avec encore 6 à 7 joueurs restants.

Donc je caricature : de la patience, une extrême prudence, pas de vol, jouer les premiums très durement pour éviter les surprises, attendre les éliminations et observer.

Et qu’est-ce que j’observe ? Que nous sommes 6 ou 7 à adopter la même technique, ce qui ne me renseigne pas plus sur la qualité des survivants en mode push ou fold.

Bien entendu, au pays de Bisounours, cela ne se passe pas jamais comme cela. Mais sur les sites que je fréquente assez souvent. Cela revient à faire un super turbo à 6/7 sur les 9/10 du départ, avec 2 ou 3 joueurs aux tas importants de jetons ayant pu profiter d’une bonne rencontre.

Donc, tant qu’à faire un super turbo à vite normale, je préfère m’inscrire directement à un turbo, où mon edge sera plus grand. Comment augmenter son edge sera sûrement l’objet du deuxième tome de Jean-Paul, enfin je l’espère.

Autres sources d’intérêt des turbo :
L’animation : chaque coup joué, dès le premier niveau passé, est une source d’information, contrairement au mode normal où en règle générale c’est raise, et tout le monde fold. La sb n’est jamais complétée. Etc ..
Le rake moins important par sitngo joué (et non par temps joué)
Le temps consacré (3/4 d’heure au lieu de 1h et demi) : passer plus d’une heure à attendre pour jouer en mode push or fold, il y a de quoi enrager.

Enfin, on y trouve des joueurs qui, comme moi, sont récréatifs, ont un ROI des plus acceptables, ne robotisent pas leur manière de jouer, et ne multitablent pas à outrance. Très souvent 2, quelques fois 4, et très, très rarement plus.
Les turbos n’empêchent nullement de privilégier la qualité à la quantité.

J’espère n’avoir convaincu personne. Laissez-moi tranquille sur mes petits turbo, continuez à fréquenter vos sit&go à cadence lente, et tout le monde vivra en paix du moins jusqu’au 1er janvier 2010.


Et pour conclure, j’ai lu avec un très grand intérêt le webzine Chip Lead Poker numéro 2. Bravo les gars. Un article a retenu mon attention (nan, je déconne, tous les articles ont eu cet effet !!) bien que cet article ne me concerne absolument pas actuellement. Plus tard, je l’espère. A ce jour, pas du tout.

C’est ‘Construire sa Victoire’ du coach Simon. Il a omis (volontairement ou pas ?) comme source positive dans la construction d’une victoire : l’état d’amoureux permanent..
A force de nous répéter qu’il vivait le parfait amour auprès d’une personne charmante et merveilleuse, j’avais fini par croire bien naïvement que cet état de bien-être permanent, était nécessaire à la construction d’une victoire. Comme Simon n’est ni ingrat ni malhonnête, j’en conclue qu’on ne nous dit pas tout !!!!!