jeudi 4 juin 2009

Fatigué

Je suis entré dans une zone de turbulence interne où je ne ressens plus aucune envie de jouer au poker. Compte tenu des heures passées ces dernières semaines, je trouve cette forme de lassitude logique.

Je m’inquiète malgré tout car généralement les débuts de mois sont propices à un état d’esprit conquérant avec son lot de résolutions qui ne durent ce que durent les débuts de mois, c’est à dire quelques jours.

Mais là, rien. Et j’ai bien peur de perdre le peu qui me permet désormais d’avoir un peu d’aisance au niveau de mon bankroll.

A ce jeu, cela va si vite, surtout vers le bas.

Malgré tout, je me suis forcé à jouer. Juste de quoi entretenir les rares cellules grises qui pouvaient encore fonctionner et qui par mimétisme pourraient inspirer les autres. Avec un mot d’ordre : surtout ne rien perdre des automatismes acquis.

Donc cela donnera 60 mains en NLFR50 multitable. En somme, juste le temps d’ouvrir quelques tables et de les refermer aussi sec. J’enregistrerais un gain de 1 blind, ce qui me convient parfaitement.

Pris dans mon élan, j’ai fait 40 mains en Limit pour une session gagnante.

J’ai même ouvert un 6$ 45 joueurs pour une belle déconvenue et un mtt 5$ pour avoir l’envie d’avoir de nouveau envie.

J’y vais donc doucement, sans me prendre la tête, avec comme seul objectif d’être prêt techniquement dès que psychologiquement je me sentirais d’y retourner.

Je ne veux pas me forcer à jouer pour jouer ; j’ai bien d’autres choses plus intéressantes à faire que jouer au poker.

Actuellement apte pour jouer au poker, pas pour faire du poker.

Jouer au poker, je garde cela pour les potes, quand je serais enfin disponible pour du live. Mais là, je rêve au pays de Bisounours.