mercredi 10 juin 2009

Du limit sans limite.

J’ai profité de ma journée de mardi pour poursuivre ma nouvelle aventure en Limit. Fort de ma précédente mésaventure, j’avais décidé d’y aller avec prudence, et les jours précédents j’avais donc commencé à petites doses.

Donc hier du limit, que du limit, sur 2 ou 4 tables en variant les limites (1/2, 2/4, 3/6)

Cela donne 1685 mains en plein bad run :

Techniquement je ne suis pas au point : lecture imprécise mais surtout moyenne décision sur lecture approximative.
Jeu naïf, basique mais solide contre lequel les regulars n’ont eu aucune difficulté
Trop de bet river payé, trop de blinds mal défendues

Voilà pour la critique de mon jeu.

Des mauvaises rencontres, notamment 3 sets contre over set. Ces mauvaises rencontres sont la seule chose qui ne me laisse aucun regret. Cela arrive, et je sais que demain les rôles seront inversés.
A titre d’amusement, sur un board 444JQ, j’ai JJ et lui (ou elle) QQ. Lol.


Par contre, j’ai pris des 3, 4, 6 outs river à un rythme très, trop soutenu.

Ce qui m’a mis le plus en rogne, c’est le gars qui re reaise à la turn avec 1 ou 2 overcards ou gutshot et qui touche son 6, 8, 12%.

Si je montre de la force preflop, au flop, à la turn, je ne vais jamais lâcher sur un re raise à la turn. Entre relancer un tirage au flop pour calmer les velléités, et pour se donner par la suite les cotes, c’est une chose. Mais dans ce cas, la sur-relance est un suicide.
Et je ne comprends pas Poker Star, si le gars veut se suicider, pourquoi ne pas le laisser se suicider en paix. D’autant plus que les jetons gagnés seront immanquablement redistribués à d’autres que moi.

J’ai vu des trucs de ouf qui me font regretter de ne pas avoir gagner plus souvent ces assez gros pots qui m’étaient promis.

Malgré tout, je tiens à remercier ici, le gentil gars qui a cappé toutes les streets avec son AA, contre mon full floppé.
De toute évidence, il ne pouvait qu’être battu, mais il ne s’est pas résolu à juste payer au lieu de relancer sans cesse. Ce gros pot en 2/4 ne rattrape pas les nombreux perdus notamment en 1/2 et en 3/6, sur des rivers tueuses.


Je finirais donc positif de 40$, pour un rake de 150$.

Limit 0,5/1 ; 12 mains, + 21 big bet / 100. Une erreur de sélection de table.

Limit 1/2 ; 681 mains, - 3,5 big bet / 100.

Limit 2/4 ; 590 mains, + 2,2 big bet /100

Limit 3/6 ; 402 mains, + 1,32 big bet / 100.

En conclusion, si mon jeu solide n’a aucun mal à dominer la majeure partie des joueurs à ces limits sauf horreurs spécifiques au limit, je suis très exploitable par les regulars.

Je ne bluffe pas assez, voire mal. Je ne joue pas assez correctement mes tirages. Je lâche donc trop vite et je me fais facilement outplayer par les regulars.

Tous ces défauts à corriger bien vite, pour rendre mon jeu encore plus performant.

En me relisant, j’ai réellement la sale impression de bien trop me plaindre après une session positive.

D’une part je suis assez critique sur mon jeu, car je souhaite progresser. Et à ce titre, il faut mettre l’accent où cela fait mal.
D’autre part, si je n’avais pas pris ce pot de près de 100$ où je gagne donc + de 50$ net, ma session aurait été even voire légèrement négative. 1k7 mains pour finir négatif avec tant de situations favorables qui m’ont échappé, il y a de quoi l’avoir mauvaise.

Seul point positif, j’ai eu la volonté de ne rien lâcher malgré les swings importants en cours de session. Je suis toujours revenu.

Pour finir sur une note plus gaie. En sitngo, tout roule. Je ne sors que sur des 70/30 et le reste du temps je suis Itm.
J’ai actuellement un ROI de 22% sur 386 parties en format 6$ Turbo 9 joueurs. J’espère en faire 500 avant de passer aux 16$ si mon bankroll m’y autorise.

J’ai ralenti le rythme en NL50 FR, où j’ai joué 40 319 mains. Plus que 9k7 pour en faire le bilan et savoir s’il est opportun de passer en NL100, toujours si mon bankroll l’y autorise.